Carnets de grenier

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Tag - incivilités

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dimanche 6 septembre 2009

Dialogue inter-ethnique

La solution.


À P., 22 h 30. M., bite-sur-pattes d'une amie un peu conne, mais peut-être gentille. Je crois qu'elle aime se faire taper dessus. Il lui faudrait un psychiatre — elle a préféré un arabe qui lui défonce le cul —, et sans doute aussi la gueule. Tout cela se déroule avec en gros plan sa face grimaçante de bougnoule-clochard atteint du syndrome du maître-du-monde-au-RMI, doublée de ce détestable et typique accent de hyène convulsive. Des efforts ont été faits afin de rendre l'ensemble des propos du personnage compréhensible.

M. (consonnance arabe) : C'est toi l'raciste ?

Constant : Je pense que c'est bien moi.

M. : Vas-y, c'est trop con. Pourquoi t'es raciste ? [Plus bas] On va parler doucement pour pas que les autres entendent.

C. : C'est ce qu'on dit de moi, je ne me présente pas comme ça. Regarde, je suis là, je ne suis pas parti, je te parle.

M. : Pourquoi t'es raciste ?

C. : Je suis réactionnaire.

M. : Vas-y, explique-moi.

C. : Je n'aime pas le monde de maintenant. Je pense que le monde était mieux autrefois.

M. : Autrefois, quand autrefois ?

C. : Dans l'Antiquité, à la Renaissance.

M., éructant : L'antiquité, la renaissance… toi t'étais où ? Toi, t'étais où ? T'es n'importe quoi. J'ai entendu parler de toi, on m'a dit : lui… mais toi t'es de la merde. T'es n'importe quoi. Pourquoi t'es raciste ?

C. : … Je n'aime pas quand on dit des gens des banlieues : « C'est pas de leur faute, ils ont beaucoup souffert. »

M., l'air de plus en plus mauvais : C'est n'importe quoi… [Me touchant le ventre] Tu manges des saucisses toute la journée, toute la journée… tu chies de la merde toute la journée…

C.  : T'es pédé en plus ?

M. : Vas-y, je veux pas te parler. Je suis foncedé.

[Le « dialogue » — terme journalistique pour parler d'agression non encore physique, quand c'est un arabe qui prend l'initiative — s'interrompt, et le sous-homme va baver à d'autres. Quelques minutes se passent.]

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lundi 10 août 2009

Libations citoyennes, I : Tout est bien

Je suis un sot, et un bourgeois, il faut bien le confesser : la nuit, tristement, honteusement, j'aime dormir. Esclave d'études à présent terminées et inutiles, d'un travail épisodique et ingrat, je demeure dans mon isolement coupable. Pourtant, il suffit parfois d'un geste pour aller vers l'autre, ou du moins, pour le laisser venir à vous. J'ai passé le pas, enfin : j'ouvre la fenêtre.

Chasseur blanc, coeur noir

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mercredi 5 août 2009

Première fournée de l'hyper abécédaire négatif

Plus d'une quarantaine de liens dûment sélectionnée et ordonnée pour commencer.


« "Formation, éducation, culture, aménagement du territoire, émancipation, protection, développement durable, agriculture, forums participatifs, maternité, imaginer Poitou-Charentes autrement, imaginer la France autrement, imaginer autrement autrement."
Apprenez cela par cœur, je vous en prie, vous gagnerez du temps. […] Quant à la part maudite, elle aura le droit de s’exprimer, bien sûr, mais seulement aux heures de récréation. »
— Ph. Muray, Le Sourire à visage humain, Les Belles Lettres.




On ne passe pas


Avertissement : La page qui suit est destinée à être actualisée périodiquement, par ajout de nouveautés ou de vieilleries ayant échappées à ma vigilance citoyenne. Certains textes de mon goût sont aussi devenus totalement introuvables et feront peut-être l'objet d'un hébergement autonome, si j'ai le temps de m'occuper de cela. Libre à vous de me proposer d'autres chose qui vous paraissent fondamentale, et oubliées.

  • A

A comme adieu : Bref extrait de l'ouvrage du Général Bigeard, Adieu ma France, paru aux éditions du Rocher, sur le site de François Desouche.

A comme anti-fascisme : Texte tiré de l'émission Répliques d'A. Finkielkraut, diffusée le 29 septembre 2007 sur France Culture, dans lequel Lionel Jospin fait un sort à l'anti-fascisme d'origine mitterrandienne, repris sur François Desouche.

A comme antiphrase : Réjouissante lettre ouverte de feu Serge de Beketch au président du MRAP, « Punissons tous les racistes », sur Bien dégagé derrière les oreilles.

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